Une chanson bien connue

22 janvier 2008

et donc un métier pas si dépassé.
Ca pourrait se fredonner de la sorte :
" J'fais des trous, des p'tits trous, encor des p'tits trous
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous
Des petits trous, des petits trous,
Des petits trous, des petits trous

J'suis l'poinçonneur d'Hibiya
Pour Shinjuku changer à Shibuya"

Je m'en venais d'une ligne et je m'en allais sur une autre.
Quelle ne fut pas ma surprise de voir le ticket sortir du gueuloir de la poinçonneuse automatique.
Normalement, au Japon, un ticket inutilisable n'est pas régurgité.
Alors, ce fut un peu l'aventure.
Quoi donc, ce monde si moderne et bien organisé serait-il grippé?
Déraillerait-il?
Serait-ce la fin de la vie moderne, du progrès?

Je marchais dans les couloirs anonymes.

J'arrive à ma correspondre.
J'insère mon ticket.
Et voilà que ça ne marche pas.
Je me dirige vers l'employé.
Car il y en a toujours un, pour tous ces petits imprévus de ce genre.

Où allez-vous me demande-t-il?
Par-là.
Alors, c'est 100 yen.
Et il sort une souche et commence à poinçonner.
Un pour "aller simple", un "pour l'origine", l'autre "pour la destination", et encore un et un.
Tout ça en trois exemplaires.
Et un pour moi.
A présenter à la sortie.

Voilà, je vous laisse découvrir mon parcours.